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Confrérie alectorius
Confrérie alectorius
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28 décembre 2005

Poème de Milouz

Je pense mais qui suis-je?

Meurtri au plus profond de mon âme
Bien plus que je n'osai l'imaginer
Dans mon coeur pénetra une lame
Si profond que je sentais mon sang se vider

Accorder sa confiance, me dis-je
Ne valait pas la peine infligée;
Le roseau, aussi souple qu'était sa tige
Finit hélas par la base se briser.

Repères éffacés, complicité annihilé
Tel fut la conclusion de cet amour brisé.
Et c'est en déambulant la nuit sans espoir
Que vinrent à moi les idées les plus noires.

Du haut cet falaise, le vent face à moi,
Il m'eut bien fallut faire un choix...
Me jeter, corps perdu, pour m'écraser en bas,
Ou bien surmonter la douleur, à la seule force de mes bras..?

Ainsi à mon oreille se glissa cette petite voix
Qui, n'osant me conseiller, juste me guida:
"Conclueras-tu cet instant de faiblesse
En finissant ta vie sans allégresse?

Ou bien prouveras-tu ta grandeur,
Celle qui repose au plus profond de ta candeur?
Ta vie, comme toutes les autres, n'est qu'un test,
Et tu voudrais l'abandonner parce que tu as laché du lest?"

Cet instant ne dura-t-il qu'un souffle, une seconde?
Pour moi, ce tiraillement dura une éternité
Si profonde, que sans m'en rendre compte, je commençai à reculer;
Ainsi la vie que je croyais morte redevenait féconde

Je n'ai jamais oublié cet instant magique
Qui m'évita d'atterrir de façon tragique.
Mes ailes déployées, je m'envolai vers cette voix...
Ainsi commença mon amour pour l'étude de la LOI.

Peu importe nos origines, pourquoi nous sommes là,
Nous sommes tous des poussières d'étoiles.
L'essentiel réside à savoir où l'on va
Ainsi la magie m'aide à lever doucement le voile.

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