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Confrérie alectorius
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11 août 2005

Poème d'Ante

J'ai rêvé d'une Nature éclatante
De fleurs parfumées
De beaux oiseaux qui chantent
D'un ciel bleu sans nuage
D'un horizon splendide et sage

Mais allongée sur le bitume je me suis eveillée
Aussitôt je ressentis l'habituel mal-être
Je tournais la tete vers mes barreaux d'acier
Observais le mur gris triste et sans fenêtre ...

Une Nature brillante
Un cours d'eau transparent
Une douce nuit d'étoiles filantes
L'ai je déjà vu réellement ?

Je me levais et passa mon visage
Entre deux barreaux destinés au triste usage
De dans ma propre tête m'emprisonner ...
Seule face à la folie des hommes
Mon visage se crispa, je me laissais tomber
Pensant à l'égoisme humain qui m'assome

A cet instant une douce enfant m'apparait
Ses yeux de larmes noyés
Sur moi se posent pour hurler, desespérés

Je ne peux voir qu'une Nature blessée
Par ses fils elle se fait dévaster
Qui regarde où cet égocentrisme nous mènera ?
En attendant sur d'innocents êtres la Mort à grands pas
Avance et brûle sans états d'âme
La verdure, ces fleurs, ces bois pleins de charmes ...

Je ferme les yeux et revois cet enfant
Dans une forêt hostile
Son cadavre pourissant
Sa mère borgne au bout d'une corde immobile
Morts pour une affreuse guerre
Qu'ils n'ont pas connu
De péchés ils étaient nus
Mais ont subit haine et injustifié colère

Pourquoi des actes si graves
Restent-ils impunis ?
Car votre coeur est aussi froid et pourrit
Que ces deux innocents cadavres !

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Commentaires
M
Ton poème est très beau, tu as un vrai talent.<br /> <br /> Continue comme ça!
K
Coucou !<br /> sérieusement j'aime beaucoup ton poème, mais il y a quelques vers qui "glissent" moins que les autres. Je n'ai pas d'exemples précis mais il suffit de le lire a voix haute pour s'en rendre compte!<br /> Bisou ***
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